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La MARTINIQUE LOINTAINE et FASCINANTE

Dessin sur pierre réalisé  par les Arawaks

L'époque archaïque se situe environ 100 ans avant J-C. Les premiers habitants ayant vécu sur l'île sont les Arawaks. Ils étaitent des agriculteurs pacifiques, très habiles de leurs mains. Les Arawaks possédaient l'art de la poterie, de la vannerie et de la sculpture et un très grand sens artistique.

L'arrivée des guerriers Caraïbes, vers la fin du 15ème siècle bouleversera la vie des Arawaks. Les Caraïbes les ont peu à peu exterminés en tuant d'abord les hommes, quant aux femmes, elles ont assuré la descendance de ces guerriers.

 

Lorsqu'en 1502, Christophe Colomb découvre la Martinique au cours de son quatrième voyage. L'île est occupée par les Caraïbes.

Sur l'origine de son nom, la Martinique ou Madinina, l'île aux fleurs, on ne sait pas grand chose. Il viendrait de "Matinino" l'île aux femmes. En 1550, Matinino devient Matinnic pour s'harmoniser avec l'île voisine de la Dominique. En 1580 Le nom "Martinique" apparaît pour la première fois sur une carte. Les populations vivant en Martinique avant l'arrivée des Européens appelaient leur île Juanacaéra, l'île aux iguanes. Néanmoins des archéologues ont trouvé en Martinique des outils en pierre dont l’ancienneté est estimée à plus de 3000 ans.

Gravure Indiens Caraïbes

Père Labat

Pierre Belain d'Esnambuc

On estime que les Caraïbes ont peuplé les Petites Antilles à partir de la fin du IXème siècle, venant de la région des Guyanes. On retiendra que Le Père Breton qui à vécu quelque temps avec les Indiens Caraïbes, a publié un dictionnaire caraïbe français.

D'autres chroniqueurs comme Rochefort, Du Tertre, Mathias du Puy, Labat ( débarqua en 1693 en Martinique) tous des religieux,ont observé et décrits Les Caraïbes, bien évidemment avec leurs yeux et ressentis d'Européens.

Il faudra attendre 1635 pour que la Martinique devienne Française. Pierre Belain d'Esnambuc, construisit cette année là un fort à Saint-Pierre, pour se protéger des Caraïbes. En 1658, ces derniers furent exterminés.

De 1642 à 1693 le commerce se développa grâce à l'introduction de la canne à sucre et du cacao. Ce fut le début de la "traite des Noirs", venus d'Afrique, autorisée par Louis XIII. Saint-Pierre, en plein essor, devient la capitale de l'Ile.

En 1684, la révolte du "Gaoulé" éclata. Les Colons du Diamant se sont révoltés contre le régime du Gouverneur La Varenne.

En 1685, Colbert proclama, le code noir, et le régit jusqu'en 1848. La vie des esclaves dépendait de 60 articles. On comptera plus de 10'000 esclaves africains vendus aux colons.En 1783 le nombre passera à 60'000

Victor Schoelcher

Entre 1787 et 1802, l'Ile connut de très nombreux troubles - guerres civiles, conflits entre planteurs et négociants, émeutes des esclaves.

En 1794, l'abolition de l'esclavage fut proclamée et l'île passa sous domination anglaise. C'est grâce au traité d'Amiens en 1802 que la Martinique fut restituée aux Français. Mais Malheureusement cette même année, Napoléon Bonaparte le rétablit. En 1804, il se proclame Empereur des Français et Joséphine de Beauharnais devient Impératrice des Français.

Le 27 avril 1848, l'abolitionniste français Victor Schoelcher signa le décret de l'abolition mais le l'ABOLITION de L'ESCLAVAGE ne fut proclamée que le 22 MAI 1848. Les premiers travailleurs originaires des Indes et de Chine débarquent en Martinique pour pallier à la crise de la main-d'oeuvre dans les plantations.

La montagne Pelée entra en éruption le 8 mai 1902. Les villes de Saint-Pierre et du Prêcheur furent intégralement détruites et on compta plus de 30 000. morts. La chaleur provoque l'explosion de milliers de barriques de rhum entassées dans les multiples entrepôts et usines de la ville.Des flots de liquide enflammé s'écoulent dans les rues, achevant de calciner les corps. L'onde de choc atteint la mer. Un raz de marée de 3 mètres s'abat sur les navires au mouillage, en même temps que le nuage de gaz. Chavirés ou incendiés, une vingtaine de bateaux coulent. De petits morceaux de roche arrachés au volcan sont projetés jusqu'à Fort-de-France. Un linceul de cendres chaudes recouvre toute l'île de la Martinique. Le "Petit Paris des Antilles" a cessé d'exister. L'un des deux survivants de cette catastrophe fut le prisonnier Cyparis. Il doit son salut aux murs épais de son cachot. Cela lui valut d'être gracié.

Fort de France, après l'éruption, doit faire face à un exode rural très important. En 1947, elle devint la Prédecture de la Martinique. Elle compte à ce jour plus de 100'000 habitants.
En 1946, l'Ile de la Martinique est reconnue comme département d'Outre-Mer.

 

photo ancienne - St Pierre après l'éruptionArticle paru dans le Dailys news après l'éruption

ESCAPADES EN NORD CARAIBES

Escapades en Martinique
Rivière en montant aux pitons du Carbet
Papillon "Mangrove"  - vu en bord de mer, dans les fossés - se laisse facilement approcher et phtotographier

Pour une fois notre voyage commence par le Nord. Découvrons le Nord Caraïbes et l'un de ses trois points forts entre autre : la ville de St-Pierre, la route de la Trace et la Montagne Pelée.

LE CARBET : Chez les indiens Caraïbes, le carbet désignait la plus grande case du village.On dit que c'est au Carbet que Christophe Collomb débarqua en 1502.

Le Gouverneur, Du Parquet, fit construire la première maison en brique près de la rivière du Carbet. La ville possède également une des plus anciennes églises de l'île. Le Carbet fut le siège de révoltes d'esclaves.

A visiter, à voir, à faire : l'église Saint-Jacques-classée monument historique, la galerie d'histoire et de la mer, le canal des Esclaves - randonnée pedestre de 3,5 km-le canal a été creusé à flanc de morne en 1760 pour ailmenter les distilleries du Carbet et de Saint-Pierre, la Distillerie Neisson, le musée Paul Gauguin, l'Habitation Anse Latouche et son jardin aux papillons - une des plus anciennes plantations de Martinique qui produisit pendant plus de 2 siècles du cacao, du tabac, du café, du manioc, du sucre et du rhum-la plantation fut détruite lors de l'éruption de la Montage Pelée. Le jardin aux papillons est situé au bord d'une rivière et vous pourrez y découvrir des papillons endémiques de l'île.

SAINT-PIERRE : Cette bourgade reconstruite autour des ruines de son destin tragique, en porte à jamais les traces. Avant la catastrophe la ville était prospère, les commerçants affluaient. Elle était une brillance cité de plus de 30'000 habitants et sa réputation dépassait le cadre de la Martinique. La ville possédait un théâtre dans lequel on joua les principales pièces du répertoire de l'époque.

A visiter, à voir, à faire : Les ruines de l'église, du fort et du théâtre, le cachot de Cyparis, le musée volcanologique Franck-Perret, le marché local le plus important de l'île et apprécié pour son authenticité, l'arbre le "Fromager" rescapé de l'éruption. La rue monte ciel.

 

 

La rue Monte ciel à St Pierre

Plage anse Céron Le phare du Prêcheur

LE PRECHEUR : Le prêcheur doit son nom à un rocher dont la silhouette évoquait celle d'un prédicateur en chaire. Ce village dont l'église possède deux clochers, semble vivre "hors du temps".

Le premier curé fut le Père du Tertre à qui l'on doit " l'histoire générale des Antilles". Une célèbre reine vécut au Prêcheur pendant sa petite enfance, Françoise d'Aubigné, future Madame de Maintenon et épouse de Louis XIV.

A visiter, à voir, à faire : Arrivez au village n'oubliez pas de rejoindre l'Anse Céron - très jolie plage de sable noir. Un sentier à découvrir, le sentier des "Sources d'eau chaude". Il permet de découvrir le seul signe apparent de l'activité volcanique de l'île. Après la traversée d'une carrière, on remonte la coulée volcanique de la rivière Blanche et enfin on atteint les sources d'eau chaude d'où jaillit une eau pouvant atteindre 50°. Le tombeau des Caraïbes- imposant rocher bordant la montagne- La légende dit que les derniers Caraïbes préfèrent se jeter la falaise plutôt que de subir les humiliation des colons tout en jetant une malédiction sur leurs ennemis. Le phare du Prêcheur, construit e 1927, se situe en bord de la Mer des Caraïbes et au pied du volcan "la montagne Pelée". Sa particularité sa tour tronconique blanche de 12 mètres de haut.

 

LE MORNE ROUGE : Créée en 1889, c'est la commune la haute de l'île, elle se situe à 450 mètres de haut sur les flancs de la montagne Pelée. C'est dans cette petite commune que commence l'une des randonnées les plus réputées de l'île, la trace des Jésuites- n'hésitez pas à partir avec un accompagnateur local, il vous permettre de découvrir et de comprendre la faune et la flore tropicale in situ. Le village est aussi le point de départ de très belles excursions comme l'ascencion de la Montagne Pelée par l'Aileron.

Attention, sous son apparence tranquille, la Montagne Pelée reste un volcan en activité sous surveillance. La dernière éruption fut enregistrée entre 1929 et 1932

A visiter, à voir, à faire : La trace des Jésuites, La plantation Macintosh-réputée pour ses anthuriums-.

La Montagne Pelée - 1397m -

Anthurium - on ne se lasse pas de le photographier